6 décembre 2023
Aujourd’hui, 6 décembre, nous commémorons la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes au Québec. C’est une journée où l’on commémore le féminicides des 14 jeunes femmes de Polytechnique, commis en 1989. Plus de 34 ans nous séparent de cet événement tragique, où ces femmes ont perdu la vie pour la seule raison qu’elles étaient des femmes étudiantes visant des carrières à prédominance masculine.
- Geneviève Bergeron
- Hélène Colgan
- Nathalie Croteau
- Barbara Daigneault
- Anne-Marie Edward
- Maud Haviernick
- Barbara Klucznik-Widajewicz
- Maryse Laganière
- Maryse Leclair
- Anne-Marie Lemay
- Sonia Pelletier
- Michèle Richard
- Annie St-Arneault
- Annie Turcotte
Vous n’êtes pas oubliée.
La précarité des femmes sont des formes de violences!
La précarité et la pauvreté sont des formes de violences extrêmes qui sont trop peu souvent reconnues et dénoncées. En 2023, alors que le coût de la vie atteint des sommets et que les salaires peinent à suivre l’inflation, il est plus que temps de se questionner sur ce que nous acceptons en tant que société. Il est impératif de reconnaître et de remettre en question les normes inacceptables que nous tolérons depuis bien trop longtemps.
Voici ce que nous acceptons encore en 2023:
- Nous acceptons que des humains aient à choisir entre se nourrir ou se loger.
- Nous acceptons que les femmes soient moins bien rémunérées et que les produits qui leur sont essentiels coûtent plus cher.
- Nous acceptons que les travailleuses et travailleurs de la fonction publique soient exploités. Le dévouement de ces personnes qui assurent la continuité de nos services publics devrait être récompensé, mais trop souvent, elles sont sous-payées, surchargées de travail et confrontées à des conditions de travail déplorables.
- Nous acceptons que les personnes qui ont des casiers judiciaires soient systématiquement discriminées en emploi.
- Nous acceptons que l’accès à des services éducatifs à l’enfance soit difficile et que les parents s’appauvrissent.
- Nous acceptons que des aînées doivent vivre dans des conditions de misère extrême et de maltraitance financière.
- Nous acceptons que des victimes de violence conjugale ne puissent pas sortir de relations violentes par manque de moyens.
- Nous acceptons que les personnes trans et non-binaires doivent vivre dans un climat de violence et de stigmatisation constant qui les marginalise et engendre de multiples discriminations à l’emploi.
- Nous acceptons que plus de la moitié des Québécoises aient un salaire annuel inférieur à 30 000$ et que nos représentantes et représentants à l’Assemblée nationale s’offrent une augmentation salariale de ce montant.
- Nous acceptons que les peuples autochtones soient toujours considérés comme des mineurs incapables de gérer leur argent.
- Nous acceptons que des milliers de femmes sans statut soient maintenues dans des conditions de précarité extrême.
Pour obtenir de l’aide :
SOS violence conjugale
1-800-363-9010 (24/7)
438-601-1211 – texto
https://sosviolenceconjugale.ca/fr
Viol – Secours
Région de Québec : 418-522-2120
Extérieur de la région de Québec : 1-888-933-9007
https://www.violsecours.qc.ca/je-suis-victime
Consultation juridique gratuite
https://www.rebatir.ca/
Campagne de sensibilisation pour démystifier la violence conjugale
https://maisons-femmes.qc.ca/campagnes-de-sensibilisation/la-violence-conjugale-dans-tous-ses-etats/
Pour de la sensibilisation en milieu de travail
http://reperezlessignes.maisonsmc.org/?fbclid=IwAR12cz9fayxDFqwy9GHiMcIAmDpEv9t5ms3zuXzBG5_7uh9lV7YciIC5lJg#lp-pom-block-489
Ressources d’hébergement
https://maisons-femmes.qc.ca/maisons-membres/
https://fmhf.ca/maisons-membres/