30 avril 2023
La Journée internationale des travailleuses et des travailleurs est une journée de commémoration annuelle pour célébrer les réalisations des travailleuses et des travailleurs à travers le monde. Chaque année, le 1er mai, nos sociétés remettent de l’avant-plan les avancements des conditions de travail, les luttes actuelles et à venir ainsi que les sacrifices que les travailleurs du monde entier ont fait, font et feront pour le progrès des conditions de travail dans le monde.
En effet, le 1er mai est commémoré dans de nombreux pays à travers la planète. Que ce soit en Europe, en Amérique du Sud ou en Afrique, des femmes et des hommes se sont battus pour des conditions de travail et continuent de le faire au quotidien.
Mais pourquoi prenons-nous le temps de souligner cet événement si c’est quelque chose qui fait partie de notre quotidien? Eh bien, c’est parce qu’il y a un historique rattaché à cela!
L’histoire de la Journée internationale des travailleurs remonte à la fin du XIXe siècle, lorsque les travailleurs ont commencé à se mobiliser pour de meilleures conditions de travail et une journée de travail écourtée.
En 1886, les travailleurs américains ont organisé une grève générale pour exiger une journée de travail de huit heures, et le 1er mai de cette année-là, des centaines de milliers de travailleurs se sont mobilisés à travers le pays. Et bien que la demande d’une journée de travail de huit heures n’ait pas été immédiatement satisfaite, la Journée internationale des travailleurs est née de ces manifestations.
Un symbole de la lutte des travailleurs
C’est ainsi que cette Journée est célébrée chaque année par des travailleuses et des travailleurs du monde entier. Aujourd’hui elle est devenue un symbole de la lutte pour les droits des travailleurs et de la justice sociale.
Sans surprise, le Syndicat de Champlain, la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) et la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) joignent leur voix aux millions de travailleuses et travailleurs de la province, du pays et du monde.
Ce fut le cas lundi alors que la Coalition 1er mai a organisé un rassemblement pour célébrer cette journée mais aussi pour faire réfléchir la population sur les luttes actuelles des travailleuses et des travailleurs qui subissent de plein fouet les effets de l’inflation démesurée.
Alors que nous avons remporté de nombreuses victoires au fil des ans, les défis persistent, notamment en ce qui concerne les inégalités de revenus, les conditions de travail dangereuses, une tâche s’alourdissant, un très grand manque de valorisation de la part de l’employeur ou encore une augmentation de la violence auprès du personnel scolaire. Notre devoir sociétal est plus important que jamais pour protéger les droits des travailleuses et des travailleurs à avoir des conditions d’exercice décentes et faire progresser la justice sociale.
Durant sa longue histoire de plus de 50 ans, le Syndicat de Champlain a joué un rôle essentiel dans l’amélioration des conditions de travail du personnel scolaire québécois. Il n’y a qu’à penser à la précarité d’emploi, aux droits parentaux, aux conditions de travail, aux conditions des femmes, des minorités et à la qualité des services publics.
Aujourd’hui, nous avons pour mission de protéger ces acquis. Nous sommes à la croisée des chemins d’un rendez-vous historique. D’un côté, nous sortons d’une pandémie qui a aggravé ou carrément mis la lumière sur les problèmes qui affligent le réseau scolaire. De l’autre, nos négos s’intensifient, nous sommes unis en Front commun et le gouvernement ne peut plus faire la sourde oreille devant nous.
Confronté à 420 000 travailleuses et travailleurs unis, l’employeur ne pourra bientôt plus se mettre la tête dans le sable. Le 1er mai, c’est un rappel collectif, qu’ensemble, nous pouvons accomplir de grandes choses.
Solidarité ! Et bonne journée internationale des travailleuses et des travailleurs !
Gabriel Maillé
Conseiller aux communications