12 décembre 2022
Les problèmes de qualité de l’air dans nos écoles ne datent pas d’hier. Alors que la pandémie n’a qu’exacerbé la situation et ramené le débat sur la place publique, qu’en est-il aujourd’hui?
Atteindre le point de congélation est désormais chose quotidienne. Et à moins que vous ne lisiez cet article étendu sur une plage du Mexique, les chances sont très fortes pour qu’il fasse de plus en plus froid. Ainsi, il est urgent d’aborder la situation de la qualité de l’air. Personne ne souhaite entendre à nouveau le gouvernement nous souffler à l’oreille d’ouvrir les fenêtres et de faire preuve de discernement.
Heureusement, un projet de loi a été déposé récemment. En effet, la députée libérale Marwah Rizqy a déposé le PL no 192 qui a pour but : « d’assurer la santé et la sécurité des élèves en classe en encadrant la qualité de l’air ambiant dans les écoles. Pour ce faire, il fixe la concentration maximale de dioxyde de carbone mesurée dans l’air des classes. »
Quoi dire… Nous attendions ce projet de loi depuis 2 ans ! Déjà que le Ministère est incapable de garantir les apprentissages, c’est la moindre des choses qu’on s’assure de la sécurité des élèves et du personnel scolaire.
Malheureusement, nous nous sommes habitués à une certaine opacité par rapport au partage des données. Bernard Drainville disait le 2 décembre qu’il : « n’y a pas un dossier sur lequel j’ai mis plus de temps et d’énergie », en parlant de la qualité de l’air dans nos écoles.
En somme, nous félicitons le dépôt du projet de loi no 192. Et si le ministre parlait sincèrement, nous espérons, non seulement en voir les résultats, mais également qu’il rendra publiques les données. C’est la moindre des choses !
Gabriel Maillé,
Conseiller aux communications