24 août 2022
La prochaine rentrée, bien que s’annonçant normale, sera tendue à cause du manque de personnel. Et pourtant, ce n’est pas d’hier que nous crions qu’il faut améliorer les conditions de travail si nous souhaitons attirer et retenir notre monde.
Heureusement, des solutions, il en existe. En effet, car bien qu’il manque du personnel, une chose est sure, de l’argent dans les coffres de l’État, il n’en manque pas! Et comme le soulevait le président du Syndicat dans une entrevue récente : « Ça prend des moyens pour arriver à nos ambitions pour améliorer le réseau » (Journal de Chambly, 23 août 2022)
Attirer les étudiants à choisir l’éducation, mais surtout, y demeurer, ça passe par des conditions de travail qui ont du sens. Présentement, 25% des jeunes enseignants décrochent dans les cinq premières années. Ce sont des chiffres qui parlent fort, très fort!
La situation n’est pas plus rose du côté du personnel de soutien scolaire. Presque 200 postes d’éducatrices en service de garde scolaire sont affichés au CSSP. Sans compter les pénuries qu’on constate auprès des préposé(e)s aux élèves handicapés, les technicien(ne)s en éducation spécialisée ou encore les concierges!
Dernièrement, les médias nous ont rencontrés. Ils se sont intéressés au personnel de l’éducation et ont écouté nos pistes de solution. La question à se poser désormais est la suivante : Est-ce que le ministère de l’Éducation possèdera la même réceptivité?
Voici les deux articles déjà écrits, un troisième avec le Courrier du Sud paraîtra prochainement.
Le Devoir – « Chasse aux profs » en vue de la rentrée