21 septembre 2021

Voilà, les assemblées générales sont maintenant derrière nous. En ce moment privilégié de la démocratie syndicale, nous avions l’opportunité de nous faire entendre et de déterminer si le fruit de la dernière négociation était mûr.

Le Syndicat de Champlain a déployé beaucoup d’efforts, cette fois encore, pour s’adapter au contexte pandémique, pour faciliter l’accessibilité à l’information et pour favoriser la participation. Que ce soit par le biais de l’assemblée générale à proprement dit, de la mise en ligne de toute la documentation pertinente et du vote électronique qui s’est étendu sur près de deux jours, nous avons tout mis en oeuvre pour que vous puissiez prendre la position la plus éclairée possible.

Si, pour certains, les résultats obtenus ne sont peut-être pas à la hauteur de ce que nous avions espéré, pour d’autres, même si les conclusions ne sont pas parfaites, des améliorations significatives ont été réalisées.

Dans tous les cas, un pas de recul s’impose, à ce moment-ci, pour prendre la mesure du contexte inusité et sans précédent dans lequel nous avons travaillé afin d’améliorer nos conditions de travail.

Tant sur le plan de notre capacité à nous mobiliser, que sur le plan de nos stratégies de négociations, alors que la planète entière faisait (et fait encore !) face à une pandémie historique, nous devons reconnaître que nous avons tout de même réussi à maintenir dans l’espace public les enjeux et les besoins en éducation. Ce sera notre travail de garder cette discussion bien ouverte pour préparer le terrain de la prochaine négociation.

Tous les syndicats affiliés à la CSQ feront connaître, au plus tard le 30 septembre prochain, les résultats de leurs assemblées syndicales. Puis le 12 octobre, dans le cadre des travaux du Conseil général de négociation (CGN), nous saurons si l’entente de principe est entérinée. Évidemment, nous vous tiendrons informés des éventuels paramètres d’application des nouvelles conventions collectives.

Nous avons plongé dans cette négociation nationale avec un vent qui nous était favorable. L’éducation était à l’agenda politique, la faveur populaire, du côté du personnel et ce gouvernement avait fait des promesses concrètes. Chemin faisant, le vent a tourné. Vous connaissez l’histoire. Cela dit, les problèmes que connaît le réseau de l’éducation ne disparaitront pas comme par magie !

Ce nouveau contrat de travail se terminera le 31 mars 2023. Dès le printemps prochain donc, nous retournerons vous consulter afin de préparer notre prochain cahier de demandes. Mais pour nous, il est clair que nous sommes déjà au Jour 1 de la prochaine négociation !

D’ici là, restons solidaires — collègues du soutien scolaire, enseignantes et enseignants — pour que la présente année scolaire puisse être la plus sereine possible pour tous. Et surtout, pour prendre par les cornes la prochaine négo, plus forts et plus unis !

Jean-François Guilbault