12 mars 2021
Comme ça arrive régulièrement, un collègue membre du Syndicat a pris le temps de m’écrire la semaine dernière. Outre quelques bons mots pour l’organisation (ça fait toujours du bien de les recevoir, soit dit en passant!), il voulait savoir où en était la négociation depuis la tenue des assemblées générales à la fin janvier. D’autant plus qu’il y a quelques semaines, les médias faisaient état d’une nouvelle table de négociations pour les profs et d’une volonté, semble-t-il, de la présidente du Conseil du trésor d’arriver à une entente. Alors, qu’en est-il?
J’ai évidemment répondu au courriel de notre collègue, mais abordons le sujet dans cet éditorial puisque vous devez être nombreux à vous poser la même question!
Il est donc vrai qu’une nouvelle table de négociations « restreinte » a été proposée par le Conseil du trésor… mais uniquement pour les profs! Pas pour le personnel de soutien ni pour d’autres catégories d’emplois, ni pour les enjeux intersectoriels. Pour justifier cette proposition faite à la CSQ, le gouvernement a prétexté que, depuis le début, l’amélioration des conditions de travail des enseignantes et des enseignants est une priorité, comme celles des personnes préposées aux bénéficiaires.
À part nous diviser, cette réponse n’est garante de rien. Et vous le savez bien : de tout ce qui a été proposé depuis le début des négociations par la partie patronale, il n’y a pratiquement rien qui démontre une volonté réelle d’améliorer nos conditions de travail.
Qu’à cela ne tienne, nos représentants nationaux de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ) se sont présentés à la table avant la semaine de relâche et les discussions se poursuivent.
Mais de quoi discutent-ils, me direz-vous? Pour l’instant, il semble qu’il soit surtout question d’exploration de différents éléments de part et d’autre, mais nous ne sommes pas encore dans le « crunch » des enjeux majeurs! Les salaires? L’allègement de la tâche? Il ne semble pas que nous en soyons encore là!
Dans nos assemblées, je vous ai parlé de marathon, de se donner les moyens d’augmenter la pression avec un mandat de grève au moment jugé opportun. Tout cela est plus d’actualité que jamais. Nous devrons redémarrer la machine, éventuellement, pour faire bouger les choses en notre faveur.
La grève, c’est pour quand? Rien n’est encore arrêté. Comme mentionné en janvier, la stratégie nationale est d’attendre le moment propice. Et il viendra!
D’ici là, dès que nous aurons de l’information pertinente à vous transmettre ou que nous aurons besoin de vous consulter, nous le ferons rapidement. Restez à l’affût!