23 novembre 2020
#négo2020 | Tournée politique
Après le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, le 2 novembre dernier, nous avons rencontré (virtuellement!) différentes élues politiques au cours des deux dernières semaines :
– Catherine Fournier, députée indépendante de Marie-Victorin
(circonscription du siège social du Syndicat)
– Marwah Rizqy, porte-parole de l’opposition officielle en matière d’éducation
– Christine Labrie, porte-parole du 2e groupe d’opposition en matière d’éducation
– Véronique Hivon, porte-parole du 3e groupe d’opposition en matière d’éducation
Pourquoi cette démarche?
Parce qu’il n’y a pas d’avancées aux tables de négociations, malgré ce que spin le gouvernement et les rumeurs de blitz. Cette démarche fait aussi partie du plan d’action adopté avant la pandémie et qu’elle a aussi été relancée lors de notre consultation sur le plan de mobilisation à la fin octobre.
Les élus et porte-paroles des différents groupes d’opposition ont un rôle de contre-pouvoir important dans notre système politique et nous pensons qu’il est aussi de notre devoir de les rencontrer pour porter notre message. Autrement dit, ces rencontres permettent de relancer les élues qui portent le dossier de l’éducation, leur donner le son de cloche du terrain et leur rappeler qu’en éducation, faut que ça change maintenant!
À l’ordre du jour
Il a été question de la négo et de nos demandes, bien entendu. Du fait qu’il est particulièrement frustrant de voir les employeurs utiliser la pandémie pour passer des demandes pourtant sans cesse rejetées depuis 2005 – notamment sur la l’assignation, la flexibilité et la reddition de comptes – plutôt que de se concentrer sur l’essentiel : l’attraction et la rétention!
Il a aussi été question, évidemment, de la question salariale ainsi que des enjeux respectifs du personnel enseignant et de soutien scolaire.
Autre élément de discussion : la reconnaissance du personnel de soutien scolaire et l’importance de développer une sensibilité quant à leurs réalités multiples et à leur rôle essentiel dans le réseau de l’éducation.
Des discussions ouvertes, une écoute attentive et intéressée et des ponts de construits. En espérant maintenant que notre message fasse son chemin jusqu’au gouvernement et au conseil du Trésor. Parce que pour que ça bouge aux tables, il faut que les négociateurs patronaux aient des mandats!