3 juin 2020
À propos des fameux camps pédagogiques
AJOUT (fin pm) – À la CSMV aussi, la mise sur pied des camps pédagogiques a été suspendue en attendant les nouvelles directives du ministère.
AJOUT (10 h 15) – Nous venons d’apprendre qu’à la CSP, on a demandé aux directions d’écoles de suspendre la mise sur pied des camps pédagogiques en attendant les nouvelles directives du ministère. Nous sommes en discussion avec les autres C.S. pour voir ce qu’elles feront.
Le Syndicat de Champlain estime que les C.S. doivent d’abord et avant tout se questionner sur la disponibilité des ressources pour mettre en place ces fameux camps et faire une évaluation de la participation des élèves.
Ensuite, pour nous, il est clair qu’il revient à chaque milieu, en équipe-école, de prendre les décisions en fonction des ressources disponibles et du délai d’organisation requis.
Parce que le personnel est actuellement déjà en télétravail, à faire des suivis pédagogiques avec l’ensemble des élèves et que le système finalement mis en place roule, l’affectation aux camps doit se faire sur une base volontaire. S’il n’y a pas de volontaires disponibles, il n’y a pas de camp dans l’école.
Rappelons que le but des camps pédagogiques est d’aider les élèves en difficulté. Dans la précipitation et les conditions dictées actuellement par le ministre, ces camps ne seront ni plus ni moins que des stationnements d’enfants. Le personnel de l’éducation, monsieur le ministre, ne sont pas des animateurs de camps de jour!
« Le ministre Roberge n’a jamais eu le contrôle sur la situation et là, il a surtout l’air de tenter de conserver son poste de ministre de l’Éducation parce qu’il doit sentir la soupe chaude… Il a bâclé toutes ses sorties publiques, il n’a pas su gérer la situation, ses décisions et ses directives depuis le début de la pandémie sont déconnectées du terrain, floues et surtout, il change d’idées comme une girouette!
Ça crée beaucoup de confusion et de frustration dans les milieux. Et l’improvisation du ministre Roberge avec les camps pédagogiques, c’est vraiment la goutte de trop. Pas sur le fond – tout le monde veut aider les élèves en difficulté, le personnel du réseau au premier chef ! – mais sur la manière et l’absence complète de leadership! » – Éric Gingras, président du Syndicat de Champlain.