27 novembre 2019
Notre série d’assemblées générales tire à sa fin et un premier plan de mobilisation a été adopté à l’unanimité. Les membres présents ont pu poser des questions, s’informer et partager leurs commentaires. D’ailleurs, merci à celles et ceux qui se sont déplacés!
Si vous nous suivez sur les réseaux sociaux, vous avez donc vu que le quorum des assemblées a été difficile à atteindre et que nos réunions n’ont pas fait courir les foules, pour le dire ainsi.
D’une fois à l’autre, on l’oublie toujours un peu, mais la vérité, c’est que le pouvoir d’attraction des premières assemblées générales, lors de chaque ronde de négociations nationales, est minime.
Les informations sur le dépôt des demandes syndicales sont très médiatisées, sans compter que vous en connaissez la nature approximative puisque vous avez, pour plusieurs, participé aux consultations. Le premier plan de mobilisation est aussi toujours très léger puisqu’il s’agit de partir le train, comme on dit. Bref, l’intérêt individuel pour la négo en est à ses premiers balbutiements à travers le quotidien qui, on le sait, est très occupé en cette période de l’année!
En somme, nous aurons donc rencontré, au total, environ 7 % des membres, soit plus ou moins 700 personnes, loin des 4 000 rencontrées au plus fort de la négo en 2015.
J’aimerais ici revenir sur la notion de quorum, parce qu’il s’agit d’un élément important et d’une particularité du Syndicat de Champlain. Le sujet revient régulièrement en congrès, mais nous sommes l’un des derniers syndicats en éducation à maintenir un quorum digne de ce nom. Fixé à 10 % des membres, il nous protège et nous garantit une légitimité. D’autres organisations font le choix de fixer un pourcentage facilement atteignable, nous choisissons plutôt d’avoir une cible qui donne le véritable pouls des membres, même si cela implique plus de travail et, parfois, de devoir vivre avec un quorum qui n’est pas atteint.
Cela dit, nous savons que la faible participation aux assemblées générales n’est pas la conséquence d’un manque d’intérêt pour la négociation nationale, mais qu’elle s’explique surtout par le fait que nous n’avons pas encore vraiment les deux pieds dedans.
N’oublions pas non plus que nous sommes aussi victimes du succès de nos plateformes d’information et de nos médias sociaux. Nous savons que vous les utilisez abondamment, que vous vous y informez, nous y questionnez et y débattez. Et ce n’est qu’un début, car notre organisation compte bien commencer 2020 avec de nouveaux outils facilitant la participation de tous les membres!
Je préfère voir le verre à moitié plein, car je sais pertinemment qu’au cours des prochains mois, lorsque vous vous sentirez interpellés et que les enjeux seront cruciaux, vous répondrez présents aux assemblées en grand nombre, comme vous l’avez toujours fait.
Éric Gingras