Visite aux commissaires : une opération réussie !

28 février 2018

Une centaine d’enseignants ont interpellé les commissaires dans le cadre de la négociation locale avec la CSMV mardi soir dernier.

Les membres de la section Marie-Victorin ont répondu présents en grand nombre pour appuyer leur comité de négociation dans le dernier droit de la négociation pour le renouvellement de la convention collective locale à la Commission scolaire Marie-Victorin.

Rappelons que des questions liées à la conciliation travail-famille et à l’autonomie professionnelle des enseignants, clairement identifiées comme prioritaires par les membres, ne sont toujours pas réglées.

Merci à toutes et à tous pour votre participation !

 

 

 

« Encore une fois, la Commission scolaire nous démontre son manque d’investissement dans le processus de négociation. Pour quelles raisons ne permet-elle pas  aux négociateurs d’avoir les mandats nécessaires pour conclure cette négociation? Si la Commission veut y arriver en 2 semaines, il faudra qu’elle s’y consacre entièrement! » – Caroline Manseau, v-p section Marie-Victorin, mardi soir dernier à la séance des commissaires.

« Quand on nous dit, d’une part, que la Commission n’a pas d’argent pour payer ces congés [congés spéciaux pour enfants], mais que, d’autre part, le gouvernement la finance pour l’utilisation de ceux-ci, il y a ici une incongruité que nous n’arrivons pas à nous expliquer. »

« Entre autres, nous demandons de convenir ensemble de  l’organisation et de la planification des journées pédagogiques, des éléments à considérer pour assurer une répartition équitable des fonctions et des responsabilités entre les enseignantes et les enseignants et des orientations à donner en lien avec les besoins de perfectionnement. N’est-ce pas là une demande légitime ? »

« Si nous comprenons bien le raisonnement des directions, un enseignant n’est pas assez professionnel pour choisir la meilleure tâche pour lui, la tâche où il sait qu’il offrira le meilleur service aux élèves. Pourtant, l’année suivante, s’il est nommé directeur, il devient alors soudainement le mieux placé pour décider de la répartition des fonctions pour tout un établissement ? Mais que peut-il bien se passer en une nuit pour qu’une telle transformation se produise ? Étrange, non ? »

« Nous sommes en 2018, dans une ère où les jeunes travailleuses et travailleurs magasinent leur employeur et y vont pour le plus offrant. Si la Commission veut que les nouveaux enseignants choisissent Marie -Victorin plutôt qu’une commission scolaire voisine,  elle doit prendre au sérieux les questions de conciliation travail-famille et y remédier rapidement. »

« Les enseignantes et les enseignants sont convaincus de la légitimité de leurs demandes et nous nous assurerons que leurs revendications soient défendues à la table de négociation. »

Pour lire la version intégrale de la lettre lue aux commissaires, mardi soir, par la vice-présidente de la section Marie-Victorin, Caroline Manseau, cliquez ici.