14 février 2018
Nous le répétons souvent dans ces pages : la dernière ronde de négociations nationales a définitivement mis l’éducation au centre des priorités de la population québécoise.
S’il est vrai que nos collègues infirmières et préposées notamment, qui ont tout autant besoin que nous d’alerter la population sur leurs conditions de travail, ont occupé une large part de l’espace public au cours des dernières semaines, il n’en demeure pas moins que les dix derniers jours ont été très occupés médiatiquement pour le Syndicat de Champlain. Il faut croire que c’est parce que l’école québécoise est malade !
D’abord, au niveau local, des enjeux très important ont été traités. Même si, en raison de la tempête, notre visite aux commissaires dans le cadre de la négociation de la convention collective locale du côté de la section Marie-Victorin a dû être annulée, la journaliste du Courrier du Sud a réalisé une entrevue avec la vice-présidente, Caroline Manseau, pour en discuter.
Puis, L’Œil Régional s’est intéressé à la pénurie de personnel dans nos milieux et en a discuté avec le vice-président de la section des Patriotes (enseignants), Richard Bisson.
Ensuite, les deux journées de réflexion initiées par le ministre Proulx la semaine dernière ont mis la formation professionnelle à l’ordre du jour médiatique. Mario Dumont voulait que j’en discute avec lui à son émission à TVA.
Enfin, Le Devoir a publié un reportage-choc sur la violence dans nos écoles et les enseignantes et les enseignants qui en font les frais. Très au fait du dossier, notre conseillère à la santé et sécurité du travail, Marie-Claude Palardy, a donné une entrevue de fond à la journaliste. Elle a d’ailleurs été abondamment citée dans l’article.
Ce sujet a fait beaucoup de vagues partout au Québec et Bernard Drainville a voulu m’en parler à son émission sur les ondes du 98,5 FM. En entrevue, j’ai bien entendu souligné que le personnel de soutien était aussi touché par cette violence.
Grosse semaine, comme on dit !