31 janvier 2018
C’est indéniable, la dernière ronde de négociations pour le renouvellement de notre convention collective, qui s’est terminée en décembre 2015, a mis l’éducation au centre des priorités des Québécoises et des Québécois.
Bien que nous soyons restés sur notre faim avec le résultat de la négo, nous avons tout de même fait, collectivement, un travail colossal pour faire connaître la réalité de nos écoles et de nos centres. La population est maintenant plus au fait de nos réelles conditions de travail, de la précarité d’une grande part de nos emplois ainsi que du manque de services et de ressources qui nous accable.
Maintenant que nous avons réussi ce tour de force, il sera bientôt l’heure d’en récolter les bénéfices. On a bien beau parler des problèmes en éducation, il faut maintenant parler des solutions et surtout, on doit investir. En somme, il faut que les babines suivent les bottines !
À ce sujet, la campagne électorale qui se tiendra dans les prochains mois nous en donnera une bonne idée !
Si tout le monde s’accorde sur l’importance de mettre l’éducation au centre des préoccupations des citoyennes et des citoyens, nous risquons de beaucoup moins aimer les solutions qu’apporteront certains groupes et certains partis politiques. Et il faudra parfois creuser ces annonces pour découvrir ce que cachent réellement les promesses qu’on nous fera miroiter !
Qu’on se le dise tout de suite, et elles commencent déjà à déferler depuis quelques semaines, beaucoup des annonces qui seront faites au cours des prochains mois seront des demi-vérités, des fausses bonnes nouvelles et des idées gribouillées sur le coin d’une table. Comme dirait l’autre, ce ne seront peut-être pas des #fakenews mais plutôt des #faussesannonces !
Pour nous y retrouver, pour départir le vrai du faux et le possible de l’impossible, le Syndicat de Champlain tentera de bien vous informer sur ce qui sera annoncé et sur les impacts réels que toutes ces promesses pourraient avoir dans les milieux.
Que ce soit lors des assemblées des personnes déléguées, dans nos publications, sur les médias sociaux ou en capsules vidéo, nous tenterons de démystifier le tout pour vous et de poser les bonnes questions à tous ces nouveaux « pseudo-experts autoproclamés » de l’éducation. Nous vous invitons donc à suivre ce dossier de près avec nous dans les prochains mois.
Éric Gingras