18 janvier 2018
Qui dit nouvelle année, dit souhaits et résolutions. Côté résolutions, je ferai davantage référence à la résolution de vos écrans de téléphones intelligents, de tablettes ou d’ordinateurs en vous annonçant que le Syndicat de Champlain vient officiellement de mettre en ligne son nouveau site Internet !
Bien que l’ancien site datait d’à peine plus de quatre ans, dans le monde technologique, c’est une éternité. Beaucoup plus convivial, notre nouveau site s’adaptera maintenant aux différentes plateformes. Nous avons remanié le contenu et repensé la navigation en fonction des commentaires et des idées reçues des membres.
En lien avec les orientations adoptées au Congrès de 2017, le Syndicat de Champlain assume pleinement son leadership pour informer les membres et la population sur ce qui se passe en éducation au Québec. Le site Internet se veut un outil important pour y arriver.
Pour ce qui est des souhaits, pour l’année à venir, j’en formule trois. D’abord, alors que tous les membres de notre famille, nos amis et nos collègues nous ont souhaité de la santé pour 2018, je vais nous souhaiter de l’argent. Le plus d’argent possible ! Puisque nous sommes en année électorale, je nous souhaite que l’éducation passe à la caisse et qu’on nous annonce une pluie de millions pour des services aux élèves et pour un allégement de notre tâche. Qui plus est, alors qu’à la fin de l’année 2018, nous commencerons déjà à parler de la prochaine négociation de notre convention collective, pourquoi ne pas nous souhaiter simplement de ne pas avoir honte de demander une augmentation de salaire plutôt que de parler uniquement des services aux élèves ? Nous le méritons.
Ensuite, je nous souhaite aussi de meilleurs climats de travail dans nos milieux : avoir la certitude que notre employeur prend soin de nous, qu’il s’assure de nous écouter et de nous expliquer les décisions qu’il prendra de façon équitable, cela va de soi. Nous sommes des professionnels et nous méritons d’être traités en conséquence.
Rien ne justifie de fermer les yeux devant les problèmes. Un patron a le devoir de s’assurer que notre milieu de travail soit sain et exempt de toute violence.
Finalement, je nous souhaite la reconnaissance de notre autonomie professionnelle et de notre expertise, non seulement par la commission scolaire, le ministère et le gouvernement, mais aussi par les élèves, les parents et toute la population ! Que nous soyons employés manuels, secrétaires, techniciens, éducateurs ou enseignants, la société a besoin de nous et nous avons besoin de sentir qu’elle le sait.
Éric Gingras