19 janvier 2017
L’édito du président
Des membres me demandent parfois: qu’est-ce qui guide nos décisions ou nos prises de parole sur le plan médiatique ? Sur quoi nous basons-nous pour intervenir dans tel ou tel dossier ? Ma réponse est simple: les orientations adoptées lors de nos congrès.
Quand j’ai le plaisir de prononcer des conférences sur le syndicalisme et la profession enseignante dans des facultés de science de l’éducation ou auprès des futures techniciennes en éducation spécialisée dans différents cégeps, je parle, bien sûr, de convention collective, mais je prends aussi le temps de parler de syndicalisme, d’en expliquer les structures et, par le fait même, de souligner l’importance du congrès dans une organisation comme la nôtre.
Intervenir au quotidien
Il y a trois ans, en avril 2014, notre congrès avait pour thème « Intervenir au quotidien ». Le thème incarnait la volonté affirmée de prendre le virage technologique pour les communications avec les membres, mais aussi pour nos interventions sur la place publique pour la défense des intérêts de nos membres.
Ce choix, entériné avec enthousiasme par le congrès, nous a conduits à procéder à d’importantes modifications dans nos publications écrites – Le Champlain, par exemple, est passé du format tabloïd au format actuel – mais surtout à la mise en place d’une infrastructure pour rejoindre nos membres par vidéo (l’édito du président) et les réseaux sociaux (Internet, Facebook, Twitter).
Un bilan
Notre prochain congrès se tiendra les 30 et 31 mars et le 1er avril, sous le thème « Influence et leadership ». Dans un premier temps, ce sera l’occasion de faire le bilan de la mise en pratique des résolutions du dernier congrès.
Avons-nous réussi à être plus présents dans le quotidien de nos membres ? Sommes-nous devenus un joueur incontournable lorsqu’on parle d’éducation au Québec ?
Un bilan fondé sur des données scientifiques sera présenté au congrès.
Des orientations
Le congrès est aussi, bien entendu, le moment privilégié pour définir nos orientations pour les trois prochaines années.
Pour ce faire, il faut, au départ, que les personnes présentes au congrès parviennent, au terme de leurs échanges, à une même appréciation de la situation du monde de l’éducation – tant pour le personnel enseignant que de soutien – dans la conjoncture sociale et politique actuelle.
Que sera et que fera notre organisation au cours des trois prochaines années ? C’est ce que décideront les personnes déléguées de tous les établissements.
C’est une invitation et un rendez-vous !
Éric Gingras